30 mai 2022

Cimetière protestant d'Ars

Le journal "Républicain Lorrain" vient de publier un article ainsi qu'une série de photos sur le cimetière protestant d'Ars. Si vous voulez voir les photos allez sur la page PHOTOS de ce blog et cliquez sur Album 2022.


Ars-sur-Moselle 

Des pans d’histoire au cimetière protestant

Deux membres du Conseil presbytéral, Sébastien Leconte et Évelyne Sorgius, font apparaître des pans d’histoire à travers celle du cimetière protestant de la commune d’Ars-sur-Moselle. Une histoire qui remonte au XIXe  siècle.

Par Le Républicain Lorrain 

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Sébastien Leconte et Évelyne Sorgius, conseillers presbytéraux, devant la sépulture de la famille Karcher.  Photo RL

 

Un cimetière est toujours un lieu particulier, tantôt paisible, tantôt douloureux, un lieu où on se recueille, un lieu où on revit des scènes du passé. Chaque tombe a une histoire, et chacune d’elles mérite qu’on s’y attarde. Au cimetière protestant d’Ars-sur-Moselle, les tombes de deux maîtres de forges se tiennent l’une à côté de l’autre. Leur histoire est directement liée à la naissance de ce lieu. Deux membres du Conseil presbytéral, Sébastien Leconte et Évelyne Sorgius racontent…

 

Les tombes de deux maîtres de forges

« Le cimetière est lié à la paroisse, forcément, mais également à des industriels protestants, MM. Karcher et Westermann, des Sarrois, fabricants de quincaillerie à Metz », commence Sébastien Leconte. « Ils ont développé la société de fer battu « Karcher et Westermann » où ils géraient toute la chaîne de production, du minerai jusqu’au produit fini qu’ils vendaient. Pour cela, ils avaient acquis en 1848 la concession dite de Mance pour produire eux-mêmes le fer et la fonte dont ils avaient besoin.

Sébastien Leconte explique que sur place, il n’y avait pas beaucoup de main-d’œuvre. Les industriels ont donc fait venir des protestants du pays de Montbéliard, en majorité des « réformés » puis des Allemands, plutôt luthériens. En 1854, l’idée de la présence d’un temple s’est imposée comme une évidence. La mairie ne souhaitant pas financer la construction de l’édifice, les entrepreneurs ont offert le terrain.